Bali: Instagram VS Réalité

Tu souhaites connaître les vices de Bali à cause d’Instagram? Dans cet article, je vais t’exposer Instagram VS Réalité : ce qu’on ne voit pas sur les réseaux, ce qu’on ne te dit pas de Bali.

POURQUOI JE NE RETOURNERAI PLUS JAMAIS À BALI?

fleche
  • Au risque d’en choquer plus d’un, nous sommes rentrés de notre petit périple à Bali avec un goût plus qu’amer. Nous nous sommes focalisés sur place sur le positif, mais il faut l’admettre, le négatif était lui aussi très présent. Nous sommes tout à fait conscients que le niveau de vie en Indonésie est très bas, que le tourisme est nécessaire pour faire vivre les locaux. Il est alors primordial pour eux d’aborder les touristes pour essayer de vendre leurs services et leur prestations. Mais jusqu’où tout cela va aller? Car se faire aborder tous les 10 mètres ce n’est vraiment pas plaisant, c’est même insupportable! Ca donne tout sauf envie! Honnêtement Bali, c’est l’extrême. Nous n’avons ressenti ça nul part ailleurs en Asie. Nous comprenons totalement que certains aient adoré ou adorent l’île de Bali et nous respectons totalement. Chacun ses goûts, il faut de tout pour faire un monde! Nous sommes seulement là aujourd’hui pour donner notre avis, notre ressenti lors de notre escapade sur cette île.

LE TOURISME DE MASSE : WELCOME TO DISNEYLAND!

Il y a des endroits à Bali où le tourisme de masse est plus présent qu’ailleurs (bien qu’il soit omniprésent presque partout sur l’île). Parmi les lieux qui nous ont le plus choqué, nous te présentons:
  • Les rizières de Tegalalang. Prépare toi à voir de longuuuues queues de touristes qui dénaturent totalement le paysage. Pourquoi-y-a-t-il des queues dans tous les sens? Car une grande majorité souhaite faire la même photo sur une balançoire à 10 euros la photo.
  • Gili Trawangan : l’île la plus DÉNATURÉE et la moins authentique que nous ayons vu en Indonésie! Bar, boîte de nuit, alcool, hôtel sur hôtel, pollution et beaufs : welcome to the hell à touristland. Bien dommage dans un décor pareil. Nous avons détesté cette île!
  • Les temples de Tanah Lot et de Tirta Gangga. Si je devais leur trouver un synonyme ça serait sans hésiter la fourmilière de touristes! Du jamais vu! Tu viens clairement pas ici pour te ressourcer comme tout le monde le prétend!
  • Nusa Lembongan. Loin de moi tous les blogs que j’ai pu lire qui vendent cette île comme étant “paradisiaque”. Tu souhaites voir bémo (petit car) sur bémo sur bémo à la chaîne rempli de touristes? T’es au bon endroit!
  • J’aimerais terminer brièvement sur les deux villes européanisées à souhait : Seminyak et Ubud! Ce n’est pas là-bas que tu seras dépaysé, loin de là! Tu pourras retrouver plein de beaux restaurants Instagrammable, une masse de boutiques, des centaines de bars et d’hôtels… Prépare toi à te retrouver plongé et immergé dans Instagram! Des villes selon nous totalement fake qui prônent la surconsommation. Le Disneyland d’Instagram.

LE HARCÈLEMENT: TROP C’EST TROP!

fleche
  • Ce qui nous a le plus choqué et marqué lors de notre séjour à Bali, c’est le harcèlement CONSTANT que nous subissions à longueur de journée! Et vraiment, on n’exagère pas! Les rois du rentre-dedans, ce sont les chauffeurs de taxi! C’est à celui qui crie le plus fort et qui se fait le plus entendre! Ils peuvent t’attraper par le bras ou bien te suivre une centaine de mètres dans la rue pour que tu montes dans leur taxi, même si tu lui as répété “No thanks” 198 fois!
  • Je vais te raconter notre PIRE souvenir à Bali, qui va illustrer sans problème jusqu’où le harcèlement peut aller! Nous quittions Gili Trawangan en bateau direction Bali! Nous sommes arrivés en début de soirée, il faisait nuit! Tout à coup, 10 hommes entrent dans le bateau en hurlant en balinais, en poussant tous les gens sur leur passage (nous compris), en agitant les bras dans tous les sens! Sur le coup, on ne comprenait rien à ce qu’il se passait, on pensait que c’était des pirates prêt à nous dépouiller, nous tous les touristes sur le bateau! C’était d’une violence sans nom! On était tous apeurés! Une française vivant à Bali nous a alors expliqué que c’était TOUJOURS comme ça, qu’ils étaient insupportables. Car au final c’était quoi toute cette mascarade? Et bien tout simplement, les chauffeurs de taxis à la recherche de leur prochain client! Ils n’ont pas eu la patience d’attendre sur le quai. Drôle de façon d’attirer les clients! Ça ne donne envie à absolument personne!
  • Le harcèlement peut aussi se ressentir dans les petites échoppes artisanales! Malheur si tu oses ne serait ce qu’une seconde regarder à l’intérieur d’une boutique à Bali! Si tu jettes un coup d’oeil, prépare toi à enchaîner les “No thank you, no thank you” auprès du vendeur! Au bout de quelques jours à Bali je n’avais plus envie de rentrer dans une seule des petites boutiques car je savais que j’allais passer un moment oppressant et je n’en avais plus la patience.
  • Tu l’auras compris, durant notre séjour à Bali, nous nous sommes très souvent sentis harcelés! Ca a été un réel point noir!

PORTEFEUILLE SUR PATTES: ON AVAIT LE SENTIMENT D’ÊTRE DES MACHINES À FRIC!

fleche
  • C’est simple, à Bali, TOUT est payant. Tu veux une photo? Il faut payer. Tu veux voir une cascade, une plage, une rizière… Il faut payer! Mais pas seulement… Quelle surprise quand nous avons appris que les “donations” sont quasiment toutes obligatoires à Bali! Je pense notamment aux rizières de Tegalalang! Nous devions faire des “donations” tous les 20 mètres pour progresser dans les rizières. Tu veux en voir plus des rizières? Il faut payer, oui oui pour la 5ème fois en 100 mètres! Quel dommage!
  • Nous avons eu durant notre séjour, quelques petites querelles avec des Balinais! Nous avons passé les 10 jours avec un seul et même chauffeur, Nyoman, il était très gentil et souriant. Du coup, nous avions vraiment confiance en lui! Naïf! Il nous a berné deux fois! La première fois, il nous a proposé de nous arrêter à un restaurant très “sympa” avec vue sur le Mont Batur. Pas un chat à l’horizon. Pourquoi? Car le restaurant était 3 à 4 fois plus cher que tout ceux que nous avions fait jusqu’à présent! Nous avons bien évidemment refusé de manger dans ce restaurant, et voilà maintenant le restaurateur allié à notre chauffeur qui essaient de négocier et baisser les prix de la carte… Après ce spectacle, notre chauffeur a bien boudé! Nous avons tout de même fini notre périple avec Nyoman en mettant de côté cette ombre au tableau! Mais quelques jours plus tard, il essaya de nouveau de nous la mettre à l’envers! Cette fois ci, il nous proposa un transfert en bateau “à un bon prix” pour se rendre sur l’île de Nusa Penida. Une fois que nous nous sommes informés sur les prix du marché, nous nous sommes rendu compte qu’il nous proposait des prix deux fois plus chers! Nous en avons parlé avec lui, pour baisser le prix du transfert mais il s’est braqué prétextant que sa réputation était en jeu et qu’il ne pouvait pas re négocier le prix (alors qu’on sait très bien qu’à Bali, tout se négocie). Nous avons été très déçu de Nyoman, après 10 jours passés avec lui, nous étions encore et toujours un portefeuille sur pattes!
  • Une fois, nous avons voulu nous rendre au temple de Pura Ulun Danu Batur. Nous avions déjà visité plusieurs temples à Bali et à chaque fois la location de sarong était incluse dans le prix de la visite qui n’a jamais dépassé les 4 euros! Cette fois ci, après avoir acheté le ticket pour visiter le temple, ils nous ont demandé 7 euros en plus pour louer le temps de la visite le sarung. Quelle belle arnaque quand on sait que le ticket pour visiter le temple est à 2 euros et lorsqu’on sait qu’un sarung s’achète pour maximum 3 euros en boutique. Alors nous comprenons tout à fait que le port du sarong est obligatoire, nous respectons les coutumes à 100 %. Mais il était hors de question de payer ces 7 euros. Après avoir récupéré l’argent que nous venions de leur donner pour visiter le temple, on s’est fait suivre pendant plus de 200 mètres! Pourquoi? Car ils essayaient maintenant de nous faire des prix sur la location du sarong. Nous n’avions jamais vu ça, alors que nous avions déjà visité plein de temples à Bali! C’était du grand n’importe quoi!
  • Enfin, nous utilisions beaucoup l’application GRAB (comme UBER) pour nous déplacer lors de notre séjour à Bali. Bon nombre de fois, lorsque la course était validée par le chauffeur, nous recevions un message de sa part. Je te laisse deviner ce qu’il disait. Oui, un message pour négocier le prix de la course indiquée par l’application! Ben voyons!
  • Ça devenait difficile de discerner le vrai du faux. On n’arrivait plus à savoir si un sourire d’un balinais était sincère ou si c’était juste pour nous quémander 5 euros de plus. C’était véritablement très agaçant.

LA MAFIA BALINAISE

fleche
  • Ne t’étonne pas si sur place, tu es obligé de payer un guide pour visiter un spot, c’est normal! Même si tu ne souhaites pas visiter un lieu avec un guide, tu seras parfois obligé! Je pense notamment aux cascades de Sekumpul ou à l’expédition pour se rendre au Mont Batur. Pourquoi sommes nous obligé de visiter ces lieux avec un guide? Car la mafia locale a le contrôle sur ces zones. Lorsque Robin a fait la randonnée pour se rendre au sommet du Mont Batur, un touriste avait tenté de partir très tôt sans guide. Il s’est fait arrêter par la mafia locale, ils en sont venus aux mains. Donc n’essaie pas de contrer ces règles! Ne t’en fais pas les guides que nous avions eu sont très très gentils, donc pas de soucis à se faire! Tant que tu payes tu es en sécurité de toute façon!
  • Parlons maintenant d’une seconde mafia, et pas des moindres : les chauffeurs de taxi VS les chauffeurs de GRAB. Dans certaines villes, je pense notamment à Ubud, GRAB est interdit! Il y a des pancartes un peu partout dans la ville pour indiquer que GRAB est interdit. Pourquoi? C’est simple, la mafia locale l’a décidé. À notre arrivée, nous avons commandé un GRAB sans se douter qu’ils étaient interdits dans cette zone de l’île. Le chauffeur du GRAB nous a envoyé un message en nous disant de ne pas sortir de l’hôtel, qu’il viendrait nous chercher devant celui-ci. Une fois dans la voiture, il nous a avoué que GRAB était interdit sur cette partie de l’île et qu’il pouvait avoir de gros ennuis s’il se faisait voir ici… Comme quoi, il y a de vrais conflits entre les taxis et les GRAB. Évite de commander un GRAB là où c’est interdit car tu peux toi aussi avoir des problèmes avec la mafia locale.

CONCLUSION

fleche
  • Tu l’auras compris, il y a eu certains côtés de Bali que nous n’avons pas aimé, que nous avons même détesté. Néanmoins sur place, nous avons essayé de nous focaliser sur le positif car il y a quand même de très beaux spots à Bali! Nous avons fait abstraction de tout ce qui nous dérangeait fortement pour passer le meilleur séjour possible! Mais oui il faut l’admettre, tout n’est pas rose comme on nous le fait croire!

Laisser un commentaire